Une maladie du sang à dépister

Le 17 avril de chaque année se célèbre la Journée Mondiale de l’Hémophilie. Il s’agit de sensibiliser les populations sur cette maladie mal connue. Nous sommes à deux semaines de cette journée, qui se déroule quelquefois de manière inaperçue alors que l’on compte de nombreux malades qui s’ignorent dans le monde. Le dépistage systématique de cette maladie en bas âge pourrait sauver plusieurs personnes.

Ce qu’il faudrait savoir :

L’hémophilie est une maladie hémorragique, causée par le déficit en une protéine de coagulation dans le sang. Elle  se transmet de façon héréditaire de père en fille et de mère en fils avec pour seule exception que les femmes ne sont que des conductrices de la maladie, et les hommes les malades proprement dit. La maladie s’observe en 3 formes : A, B et C. On parle alors d’hémophilie légère, modérée ou grave avec dans chacun des cas une protéine de coagulation différente, manquant dans le sang du malade.

Manifestations :

–    Coagulation très lente du sang lors des blessures et hémorragies ;
–    Saignements des gencives ou de la langue chez les bébés et ecchymoses fréquentes ;
–    Saignements de la bouche résultant d’une coupure, d’une morsure et de la perte d’une dent chez l’enfant ;
–    Saignements urinaires et saignements spontanés du nez ;
–    Saignements localisés du cou, de la gorge du bassin, de l’avant-bras ou du mollet et des articulations (visibles sous formes d’œdèmes)
–    Règles abondantes et saignements intenses lors des accouchements et opérations chirurgicales chez la femme…

Cameroun:

Au Cameroun, l’on compte de nombreux malades de l’hémophilie, environ 2000, avec moins de 100 cas déclarés et pris en charge par l’association des hémophiles du Cameroun. Généralement, les hémophiles sont considérés dans la société comme étant des enfants maudits, des « des enfants serpents », des sorciers. Et pourtant une série d’examens sont conseillés en cas de saignements suspects : numération de la formule sanguine, évaluation du temps de saignement entre autres.

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Des solutions pour la couverture web d’un évènement

La couverture médiatique d’un évènement grâce à Internet au Cameroun, se fait de manière standard. Une formule habituelle constituée d’articles publiés dans des journaux de presse écrite ayant une adresse web. Quelquefois, on y associe des journaux en ligne dont on se méfie tout de même. Cependant l’on peut soi même, grâce à certains outils et adresses numériques communiquer sur un évènement.

Pour procéder efficacement :

–     Créez-vous un blog ou alors un site web d’entreprise (ou personnel pourquoi pas) ;
–    Abonnez-vous à un réseau d’informations comme Twitter et suivez un maximum de followers. N’hésitez pas à tweeter en 140 signes maximum. Plus tard, vous pourrez lors de votre évènement réaliser un pic d’audience facilement grâce à votre hashtag;
–    Faites des réseaux sociaux comme Facebook votre deuxième communauté, vous pouvez ainsi les associez à votre blog ou site web ;
–    Appropriez-vous les plateformes d’intégration d’informations audiovisuelles :Youtube, deezer, dipity, cover it live entres autres. Elles permettent de publier une vidéo ou un élément sonore en live ou en différé, soit sur le compte de l’utilisateur directement sur la plateforme ou encore en l’intégrant directement sur son site web ou son blog   …

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Plaidoyer pour les femmes

 

Pour ce premier post dans l’univers de la littérature, je vous propose de vous procurer deux romans de jeunes Camerounais. Leur première publication littéraire. Attention, leurs histoires sont tirées du réel et non réelles.

Bonne lecture !

Walaande, l’art de partager un mari

Le livre est une signature de Djaili Amadou Amal. Elle est peuhle, Camerounaise. La trentaine amorcée, l’écrivaine raconte l’histoire de Alhadji Oumarou et de ses 4 épouses : La première, femme au foyer ; la seconde, la plus espiègle, commère et rusée ; la 3ème, la plus jeune (mariée à 14 ans), aime un médecin dans le secret ; et la 4ème, l’intellectuelle, exerçant dans une institution bancaire. Le tableau complet pour ce riche commerçant polygame dans l’âme, par la foi et dans les gênes.

L’auteur raconte les travers de ce régime matrimonial très prisé de la religion Islamique et de la tradition peuhle. Pas pour le déconseiller, au contraire, mais alors pour le situer dans son contexte véritable. Pour fustiger les égards des traditionnalistes et des « religieux » qui s’éloignent des textes pour mieux asseoir leur égo, leur quête de domination.

Extrait : « Nous passons notre vie à souffrir! Souffrir pour faire plaisir à nos pères, puis à nos maris, puis à nos enfants. Nous passons notre vie à penser aux autres quand personne ne pense jamais à nous. Nous passons notre vie pour les autres, car en réalités, nous n’avons même pas de vie… …Oui c’est pathétique. Un seul mot pour lui à prononcer:  » je te répudie » et l’on se rend soudain compte que l’on n’a même pas un chez soi. L’on a beau construire ensemble, tout est à lui. Nous ne sommes rien, nous ne valons rien, nous avons rien… »

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Djaïli Amadou Amal, Walaande, L’art de partager un mari, Editions Ifrikiya,Collection Proximité, Yaoundé, 2010, 134 pages, prix: 4000Fcfa

La lionne édentée

La lionne édentée

Floréal Serge Landry Adieme, parle du gain facile recherché par les jeunes en milieu scolaire, dans son livre. Ce gain, il se recense dans plusieurs domaines : argent, diplôme, mariage, notoriété… L’histoire a pour élément déclencheur et conducteur  Geneviève Amougou, une adolescente, une fille des « sous-quartiers », élève en classe de terminale. De père devenu aveugle après un accident de travail et d’une mère, malade subite de la     tuberculose, la jeune fille aura un parcours parsemé d’embûches jusqu’à son baccalauréat. Autour d’elle une brochette de camarades et amis attirés par les fruits de la facilité.

Le roman est un appel à la prise des consciences de tous les acteurs du secteur de l’enseignement et de la société. Le livre est écrit dans un style rappelant les classiques africains, intégrant à des endroits des tournures de l’imparfait du subjonctif. La description y est de mise, étonnamment bien faite pour un écrivain malvoyant.

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Floréal Serge Landry Adiémé, La lionne édentée, Editions l’harmattan, Collections Littératures et savoirs, Yaoundé, 2010, 210 pages, prix: 20 euros

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